La manière la plus répandue est la précipitation à l'éthanol avec l'entraînement par un cation monovalent. La concentration finale doit être de 2 à 2,5 M pour l'acétate d'ammonium 0,3 M pour l'acétate de sodium 0,2 M pour le chlorure de sodium 0,8 M pour le chlorure de lithium L'ion utilisé dépend souvent du volume d'ADN et des manipulations ultérieures, par exemple l'acétate de sodium inhibe la Klenow, les ions ammonium inhibent la kinase T4, les ions chlorure inhibent les ADN polymérases ARN dépendantes. L'ajout de MgCl2 à une concentration finale de 10 mM aide la précipitation des petits fragments ADN et des oligonucléotides. Après addition du cation monovalant, 2 à 2,5 volumes d'éthanol sont ajoutés, il faut bien mélanger puis stocker à -20 °C pendant 20 mn à 1 h. L'ADN est récupéré par centrifugation pendant 10 mn à 10 000 g minimum à 4 °C ou à température ambiante. Le surnageant est éliminé soigneusement en faisant attention au culot d'ADN. Pour enlever les sels, le culot est lavé avec 0,5 à 1 ml d'éthanol à 70 %. Après une seconde centrifugation le culot est séché à l'air libre. L'acétate d'ammonium est très soluble dans l'éthanol et est très bien enlevé avec un lavage à 70 % L'acétate de sodium le chlorure de sodium sont enlevés moins efficacement. Pour un séchage rapide, le culot peut-être passé brièvement dans un Speedvac, bien que cette méthode ne soit pas recommandée pour la plupart des préparations ADN car l'ADN trop sec est très difficile à dissoudre et tend à se dénaturer en petits fragments. On peut utiliser de l'isopropanol pour précipiter l'ADN mais alors les sels tendent à être co-précipités, cependant un volume moins important d'isopropanol est nécessaire pour précipiter l'ADN, ceci est pratique lorsque le volume est un facteur limitant.
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